O je te contemple O je te vis toi merveilleux mystère
Nous sommes vides, la matière qui nous compose est pour ainsi dire vide.
Ici, le vide ne veut pas dire néant, c’est un courant d’état. Il est fluidité.
C’est ce courant d’état qui se libère quand je peins, dessine, etc. toutes choses dépendent des autres choses.
Rien n’existe séparément. A cause de toutes les influences qu’elles reçoivent, les choses apparaissent et disparaissent, incessamment en un flot continu.
Elles donnent l’impression de solidité, de cohérence. Elles offrent aux regards une forme précise. Elles ont toutes les apparences d’une entité mais en fait ce n’est rien d’autre que la réalité relative qui dépend d’autres éléments qu’elles même.
La nature profonde de cette entité est d’appartenir à tout un réseau d’influences dont aucune n’est durable.
Suis juste devenu cet abîme qui m’habite, me laisse indifférent
Elle me paraît éloignée trop pour monter dessus … visiblement C la lune